Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2017

Ls Français détestent les réformes

Les Français détestent les réformes

C’est tout à fait vrai Monsieur le Président.

Louis XVI renvoie Necker le 4 octobre 1790 et Malesherbes donne sa démission de ministre en charge de la Maison du roi (les dépenses somptuaires de la Cour.

Les deux hommes avaient mis en place un train exceptionnel de réformes qui auraient permis de sauver le Régime. En partant Necker dit à Louis XVI : « Rappelez-vous sire, « souvenez-vous que c’est la faiblesse qui a mis la tête de Charles Ier sur le billot… »

Le 1er août 2015, à la demande de Charles Emmanuel de Bourbon Parme, j’ai fait un conférence sur cette question au Cercle Interallié de Paris en donnant l’historique de cette impossibilité pour/par la société française d’accepter, à de rares exceptions près, les réformes. Il faut savoir cela pour comprendre le mécanisme qui entre en jeu et tenter de réussir.

L’un de ceux qui a le mieux compris, analysé et subi ce phénomène est Alexis de Tocqueville, l’arrière-petit-fils de Malesherbes qui s’est heurté au même problème.

J’ai consacré mes travaux à l’analyse de ses textes , de ses pensées et de son action politique que j’ai présentés dans des colloques internationaux que j’ai initiés, dans des conférences et communications et dix ouvrages dont j’ai expédié, à votre intention (et à la sienne) à Madame Macron mon Dictionnaire Tocqueville à la fin du mois de mai. Je suis sans nouvelle depuis ; la seule chose que je sache c’est que le livre est bien arrivé.

La société française est, vous le savez, une société de castes comme l’indiquait Chaban, citant Tocqueville, et le pays se trouvait lors de votre élection dans le même état qu’à la fin de la Monarchie de Juillet.

Qu’en sera-t-il demain ? Que ferez-vous ? Que pourrez-vous et/ou voudrez faire ? L’avenir le dira.

Je vous joins donc le lien permettant d’accéder à ce Texte qui figure sur le site des universités québécoises où j’ai également fait une série de conférences. (Impossible d’obtenir un relais des hebdomadaires français à prétention – prétention – culturelle quand on n’appartient pas à la Nomenklatura qui impose une Omerta à celui qui n’est pas normalien supérieur et universitaire parisien ! L’ouvrage qui vient de paraître est le dixième, et dans ces médias, pas une ligne, pas un mot.

J’espère, Monsieur le Président que vous réussirez.

Jean-Louis Benoît

http://classiques.uqac.ca/contemporains/benoit_jean_louis...

 

Les commentaires sont fermés.