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03/07/2016

Le souverain Poncif

La semaine dernière, France Culture a reçu dans son émission de mi-journée Régis Debray. Son allocution est toujours également pontifiante; ça commence par un "E", puis un "comment dirais-je", puis des considérations variations dont la profondeur qu'il entend souligner par un parler lent ; un phrasé différent de celui de Giscard mais qui dans un cas comme dans l'autre, évoque la poule pondant un oeuf; d'ailleurs on en ajoute un puisque la sentence se termine par un nouveau "E".Debray, Bourdieu France Culture

"La solitude des espaces infinis m'effraye"; la vacuité du propos debraysien tient du puits sans fond; de la vis d'Archimède, ou du vice logomachique, car enfin, demandez-vous  quel est le sens, quelle est la valeur de ce qu'il a dit !

Il avait autrefois fait des renvois métaphoriques (?) à Gödel qui lui avalent valu une volée de bois vert d'un philosophe émérite du Collège de France...

Mais son intarissable bavardage m'a renvoyé à ce qu'écrivait Bourdieu le concernant:Debray, Bourdieu France Culture

"On ne peut faire avancer réellement la connaissance que par un travail empirique très important (ce qui n'empêche pas certains détenteurs auto-désignés d'une science qui n'existe pas, la "médiologie", de proposer, avant même toute enquête, leurs conclusions péremptoires sur l'état du monde médiatique" ((Sur la télévision, p. 58).